[P.V.] Une réunion de famille

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[P.V.] Une réunion de famille


Messages : 4 Date d'inscription : 30/07/2019	Flavio Genovese Il avait dû coffrer une bonne femme qui n'arrivait plus à joindre les deux bouts depuis des mois. Elle avait fini par craquer, et s'était fait just un fix. En l'espace d'une semaine un monticule de dechets s'était formé devant la porte de son appart sordide. Les voisins, derrière leurs judas avaient râlé, appelé les flics. Flavio, ça le concernait pas ces conneries. Mais quand la femme s'était battu avec le vieux d'en face, Flavio avait eu la mauvaise idée d'être en planque dans le coin. Alors il était intervenu. Il avait menotté la femme, une épave. Il lui a demandé ses papiers, elle lui a indiqué la porte de son appart, et là, dans le bordel, deux gamins qui jouaient avec des boutanches vides. Le tableau l'avait saisit d'horreur. Il savait que c'était foutu. Elle allait au trou, et les mômes en famille d'accueil. En bref, une scène de misère noire comme Water Blake City en comptait par milliers. Sauf que ce soir ça l'avait remué le Flavio. Il avait une boule de haine et de désespoir à vomir. Du venin à cracher, ou a boire. Il claqua la porte de son casier au commissariat, puis se rendit dans ce club clandestin dont lui avait parlé un de ses indic. Il savait qu'il pourrait s'en jeter un paquet derrière la cravate sans que le taulier n’appelle les condés, et peut être finir la soirée en beauté avec une nana du secteur. Flavio, la haine dans l'estomac poussa la porte de "l'Interdit". Des canapés pour se vautrer, un comptoir... Le choix fut vite fait. Il s'installa sur l'une des chaises hautes aux abords du comptoir. Discret, il se sort mécaniquement une clope de son paquet de "Stalingrad" Fait signe au tenancier. Salut, un russe blanc tu sais faire ? Le limonadier s'éclipse, et Flavio allume sa clope, tire une bouffé de damné. Rien à foutre, ce soir je lâche les chiens se dit il. Il plonge sa tête entre ses mains regardant fixement le comptoir un peu crade. le verre de Vodka glisse sur le bois sous ses yeux. Une autre bouffé de damné, puis il choppe le verre qu'il descend de moitié. Il s'arrête un instant, les mômes, ils sont là, devant ses yeux, dans la merde de l'appart sordide de l'autre droguée. Il descend son verre d'une traite. Chef, un autre ! Et vas y franco sur la vodka... Les russes blancs s’enchaînent, les Stalingrad aussi. Mais les mômes dans sa tête, eux, ils foutent pas le camp... Et leur droguée de mère... Flavio sent la colère monter en lui. La rage consumer son cœur. Trop de misère. Trop de galère. Un russe blanc, c'est le quatrième ou le cinquième? Il s'en fout, il écrase sa clope dans le cendrier qui déborde. Il s'enquille le verre, voit trouble, la colère s’éteint dans le flot éthylique. C'est gagné. Il est fait, il n'a plus le contrôle. Mais pourtant son esprit le ramène plus loin encore, la Syrie, ISIS, les bombes artisanales... Sa connerie mémorable. Les gens sous les décombres. Il tape du point sur la table. Le barman s'approche. Flavio lève la tête le regard vide, froid... Un dernier pour la route, et jte ferais pas chier. Le verre se remplit comme par enchantement. Flavio le siffle, manque de dégobiller, pose ses mains sur le comptoir, se lève d'un coup, faisant tomber la chaise haute derrière lui. Putain ! Mais tu te fout de moi, c'est ce que t’appelles un Russe Blanc, cette merde ?! Stupeur dans le club. Il titube vers les canapés, où sont vautrès quelques clients. Qu'est ce t'as ! Tu veux... Tu veux qu'on cause...?! Sans attendre une réponse du pauvre gars qui n'a rien demandé, le pochtron revient vers le comptoir levant les bras au ciel. Mais Bordel personne est foutu de faire un bon russe blanc dans cette ville ?! Flavio ne s'est pas rendu compte qu'il a dégainé son arme à feu personnelle, en brandissant les bras vers le ciel. Mer 14 Aoû - 21:48


Messages : 23 Date d'inscription : 13/02/2019	Marlon Genovese Je referme le dossier de ma prochaine plaidoirie. Je m'adosse à mon fauteuil en cuir, satisfait de mon travail. Je sens que le procureur va encore s'arracher les cheveux en voyant que j'avais encore trouver un défaut dans le dossier et j'allais faire clapoter l'accusation pour vice de forme, une fois de plus. j'allais pouvoir me faire payer grassement par l'une des têtes de la mafia. Je le dépose dans le coffre fort avant de fermer ma porte à clef. Je descends au parking souterrain et me rends à la limite des quartiers des bas fonds avec ma voiture de sport afin que je ne la retrouve pas les pneus crevés. Je pousse la porte de service de derrière de l'interdit. Je rentre dans mon bureau et je demande à voir le livre des comptes et un verre de Grappa, alcool fort italien. Tandis que j'épluchais scrupuleusement les chiffres, j'entendais des éclats de voix dans la salle. Je tends l'oreille. Ce timbre de voix me dit quelque chose. Je détaille les recettes et les dépenses, repère des anomalies. Je me lève, ouvre la porte de mon bureau et m'avance dans le couloir pour mieux percevoir les raisons de ce chahut et pour demander à voir le gérant. Je reconnais à ce moment-là la voix. Je doute c'est pas possible que cela soit mon frère Flavio. J'entrouve légèrement la porte et là j'entraperçois mon frère en train de s'en prendre au barman. je referme la porte me disant que le personnel est rôdé aux personnes éméchées et qu'il n'a pas besoin de savoir que je suis dans cet endroit un peu louche. Soudain, le ton monte d'un cran. J'arque un sourcil. Je fais demi-tour et rentre dans la salle. Je remarque aussitôt qu'il a une arme au poing. Je fais un signe discret à mon barman de ne pas bouger. J'arrive derrière lui sans faire de bruit, lui attrape le bras pour le désarmer. ça suffit Flavio ! Donne moi ton flingue, tu risques de blesser quelqu'un !!! Je lui arrache le pistolet et le donne au barman pour qu'il le planque dans le bar tandis que je lui fais une accolade trop content de le voir. Heureux de te voir ! Allez viens par là ! il lui montre une table vide. Je te propose plutôt un grappa pour te rappeler l'italie ... c'est aussi bon si ce n'est meilleur que ton russe blanc. Je fais un signe au barman d'apporter 2 alcools forts italien. Sam 17 Aoû - 20:44


Messages : 4 Date d'inscription : 30/07/2019	Flavio Genovese Flavio, dans un état second, satisfait de son raffut, contemple la scène de stupeur l'entourant. Un sourir au coin des lèvres, il cherche ses mots pour insulter la clientèle, mais soudain... ça suffit Flavio ! Donne moi ton flingue, tu risques de blesser quelqu'un !!! Accidenti! lâche le rital mécaniquement. Je connais cette voix ! Stupéfait, Flavio se retourne et se laisse désarmer sans même s'en rendre compte. Le flingue, il s'en tape. Le barman, rien à foutre. Y'en a qu'un qui compte. Et c'est Marlon. Mon très cher frère ! Heureux de te voir ! Allez viens par là ! Le pochard, titube au bras de son frangin et s'installe à une table dans un coin. Flavio s'y connait en bombe improvisée. il pensait faire boum ce soir, mais son frère à su désamorcer la situation explosive. Y'avait que lui qui en aurait été capable. Ou une bastos ... Une troisième... une dernière... Il en rêvait la nuit des fois. Le frangin réclame une bouteille, un truc en osier, un alcool un peu clair. Mais Flavio sait bien ce que c'est. Je te propose plutôt un grappa pour te rappeler l'italie ... c'est aussi bon si ce n'est meilleur que ton russe blanc. Ah ! un verre de soleil c'est pas ça qui va me griller quand même ... Le barman se pointe, Flavio fourre un bifton de 2$ dans la poche du gilet du limonadier. Tiens ti père, c'est pour le raffut de t'al'heure. Le barman soupire en laissant les deux frères discuter. Flavio se vautre un peu dans son fauteuil et se tourne vers son grand frère. La surprise l'ayant légèrement fait redescendre, il lui dit d'une voix un peu plus claire. Bon dis moi mon frère, qu'est ce que tu fous dans un trou à rat comme ça ? Je veux dire, regarde un peu comme t'es sapé. C'est franchement pas un coin pour toi. Les avocats ça va trainer dans les bars à salades, pas dans les bouges à putes. T'as un client dans le coin ? Et tant que j'y pense, mon pétard... Y s'appelle revient. Sam 24 Aoû - 22:17


Messages : 23 Date d'inscription : 13/02/2019	Marlon Genovese Marlon voit son frère donner une somme dérisoire au barman. Il fait un léger geste à son employé de ne pas répliquer afin de ne pas envenimer la situation. Puis, il esquisse un sourire à son frère en guise de réponse à l'étonnement de sa présence dans ce lieu pas très bien réputé. Il est vrai qu'il n'avait pas pris le temps de se changer et était venu avec son costard bien taillé, cravate, chaussures de marque bien cirées ; le look d'un vrai dandy. Le brun glisse un doigt dans le nœud de cravate pour le défaire et déboutonne un peu sa chemise pour avoir l'air décontracté. Il trinquer avec lui et boit cul sec son verre. [color=#0033cc]Cela fait du bien après cette rude journée.[/color] Le rital récupère dans la poche intérieure de sa veste son paquet de cigarettes et son briquet en prenant soin de ne pas dévoiler son arme.. il s'en prend une et laisse le paquet ouvert en direction de son frangin. Alors, dis moi tu es rentré depuis quand ? Pour ton joujou, tu le récupèreras demain matin en venant prendre ton petit déjeuner à mon appartement après une bonne nuit de repos Il allume sa cigarette et en tire une longue bouffée en rejetant la tête en arrière. Tu travailles toujours chez les condés ? Il sort ce dernier mot avec un sourire taquin . Combien tu paries que si l'un de vos clients coffrés fait appel à moi, je réussis à le libérer.... Il rejette la fumée vers le plafond, fier de lui. Confortablement installé, il surveille discrètement les entrées et les sorties des clients dans son établissement, mais aussi les allées et venues vfes hôtesses. Soudain, son regard s'arrête sur une jeune femme accoudée au comptoir, les jambes croisées qui de penche vers le barman qui le désigne. Après quelques propos échangés, elle se dirige vers leur table d'une démarche chaloupée. Il la mate sans vergogne tout en fumant, comprenant que c'était la nouvelle venue avec qui il avait rendez-vous. Elle vient se placer derrière lui et commence un massage des épaules. Il regarde son petit frère et esquisse un sourire en coin. L'italien sort de sa poche de pantalon un billet de 50$ froissé et le tend à la damoiselle. Occupez vous de mon invité ! Il en a plus besoin de moi... ... Un peu de douceur dans un monde de brute mon cher frère... Laisse-moi t'offrir cette petite parenthèse... Ven 30 Aoû - 15:51


Messages : 4 Date d'inscription : 30/07/2019	Flavio Genovese Flavio détaillait son frère. Marlon se grilla une clope, et posa le paquet en face de Flavio. Pas question de faire un pti' dans le dos à ses Stalingrad ! Il dégaina son propre paquet en papier froissé de clope russes. Puis s'en grilla une comme si c'était la dernière. Alors, dis moi tu es rentré depuis quand ? Pour ton joujou, tu le récupéreras demain matin en venant prendre ton petit déjeuner à mon appartement après une bonne nuit de repos Ca va faire quelques temps maintenant... Il tirait une taff. Il avait confiance en Marlon, alors pour le pétoire, Flavio s'en foutait. Faudra que tu me files ton adresse mon frère. Sapé comme t'es jte' vois pas crécher dans le coin. Tu travailles toujours chez les condés ? Flavio fumait le filtre crasseux de sa clope, il tira une ultime bouffé de goudron et écrasa son mégot dans le cendrier débordant. Toujours, mais pas la peine de le brailler sur tous les toits. Je sais pas qui tient les rennes ici, mais je pense qu'il serait pas jouasse d'apprendre qu'un poulet vient picorer chez lui. Combien tu paries que si l'un de vos clients coffrés fait appel à moi, je réussis à le libérer.... Oh, mais je doute pas que tu sais faire ton job. Le miens c'est d’attraper tes clients. Après si le bureau du proc' fait pas son job, faut pas qu'il s'étonne si ya des arrestations un peu trop musclées... Pour l'heure, les inspecteurs internes "n'ont pas établis de liens de causalité entre les arrestations de ton frangin et les accidents fatales des suspects". Enfin c'est ce que disent les rapports. Une pétasse un peu trop familière se pointe et commence a faire les yeux doux à son grand frère. Ce doit être l'effet du costume... Vl'a que le frangin lui file un Grant ! Occupez vous de mon invité ! Il en a plus besoin de moi... ... Un peu de douceur dans un monde de brute mon cher frère... Laisse-moi t'offrir cette petite parenthèse... Flavio déshabille la nana du regard. Et bien Mon Très Cher Frère, qui suis je pour cracher dans la soupe... Flavio se tourna vers la jeune femme. Enfin façon de causer ma mignonne. Mar 22 Oct - 19:38


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